mercredi 27 août 2014

L'expérience du 5k


LA VALSE DES COUREURS

Je courais déjà de temps à autre à l’extérieur ou sur un tapis roulant. Je savais tous les bienfaits de la course à pied. Cependant, l’idée de courir pour courir ne m’allumait pas vraiment. Je me suis dit que je devais me trouver une motivation, une sorte d’obligation, pour aller courir. Puis, eurêka! Je vais m’inscrire à une course chronométrée. Puisque je devais m’inscrire et payer, il était impossible que je ne m’entraîne pas. J’en ai profité pour en parler à un maximum de personnes. Pourquoi? Compléter la course était une façon de tenir ma parole envers tous ces gens.
Huit semaines d’entraînement simplement pour courir un 5 km. L’entraînement avait commencé à deux, puis au cours des dernières semaines, disons que j’étais rendue seule. Je devais à ce moment redoubler l’effort ; me motiver moi, mais aussi motiver mon partenaire. Je le félicite de tous ces efforts, sa compagnie était très appréciée. Je désirais fortement accomplir ce défi personnel, et ce, que ce soit seule ou avec lui.
J’allais courir les après-midi pendant lesquels le soleil était chaud, et l’humidité accablante. Pendant mon parcours, je rencontrais des piétons, des animaux sauvages et des coureurs. Étrangement, il y a quelque chose de particulier avec les coureurs. On ne cessera pas  de mettre une jambe devant l’autre pour jaser avec une rencontre, mais tout comme les chauffeurs d’autobus, on se sourit, on se salue de la main, on s’encourage silencieusement à continuer ce qu’on a commencé. C’est cette solidarité qui m’a charmée. Je continuais par la suite ma course avec un sourire et quelques frissons sachant que je faisais partie de quelque chose de gros. Ces coureurs que je croisais reconnaissaient mon effort. Ils reconnaissaient ma motivation à courir pendant d’aussi chaudes températures.
Et puis le 24 août, la course elle-même. 186 coureurs sur une même file de départ, j’étais plus que fébrile. À peine la ligne de départ traversée, j’avais hâte d’atteindre la ligne d’arrivée. Je visualisais. Je me parlais. Je m’encourageais.
C’est assez fou le sentiment du coureur. Les encouragements proviennent de partout ; les spectateurs, les stations d’encouragement, les piétons, les policiers qui bloquent la route, les habitants de la rue. Et puis, il y avait une dame qui nettoyait son véhicule dans son stationnement. Le temps que je cligne les yeux, le boyau d'eau était dirigé vers nous! Alléluia! Je mourais de chaud. Finalement, je ne sais aucunement de quelle façon cela a été possible ; j’ai sprinté les derniers mètres de la course. La situation et les émotions se bousculaient dans ma tête et ont donné naissance à un boost d’énergie incroyable.
Courir un 5 km ou même tout autre distance, c’est une expérience qui commence dès le premier jour de l’entraînement. Dites-vous que toutes les gouttes de sueurs et tous les essoufflements sont nécessaires et qu’ils vous permettront de profiter pleinement de votre course le jour venu.

Je n’ai pas assez de mots pour décrire la fierté que j’ai d’avoir mené à point ce projet. Un petit crochet de plus dans ma liste de mes accomplissements personnels.
Le 10 km pour l'année prochaine :) 

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